C’est dans les années 80 que le Mangaka Masuzo Furukawa eut l’idée de fonder , à Tokyo, une première boutique de ventes d’occasion de Mangas.
Avec le temps, le magasin a crû en réputation et quelques années plus tard, l’artiste japonais décida de monter une société à la mesure de ses ambitions. Elle se nommera Mandarake et verra le jour en 1987, donnant lieu, dès sa création, à une formule qui va désormais faire recette pour Masuzo Furukawa.
Les mangas ne seront, en effet, plus les seuls produits d’occasion à y être vendus et la gamme s’étend des albums de bandes dessinées aux poupées et objets collectors, et encore à la culture populaire japonaise, la musique et les jeux vidéo. Mais l’ambition du créateur ne s’arrête pas là, il décide aussi de répliquer la recette en multipliant le nombre de magasins. L’homme ne manque pas d’idées et pour renforcer encore sa distribution, il se lancera même, quelque temps plus tard, dans la promotion de son négoce via l’édition de catalogue spéciaux à l’attention des collectionneurs. Enfin, après l’arrivée d’internet, il créera même une web TV spéciale pour promouvoir la culture et les produits qui lui sont chers.
Aujourd’hui, Mandarake est un négoce juteux coté sur le marché japonais. Pour l’amateur de mangas, comme de culture japonaise et de jeux vidéos, ces boutiques sont rien moins que de véritables cavernes aux trésors. Si vous êtes de passage à Tokyo, ne manquez surtout pas la plus grande d’entre elles dans le quartier de Akihabara : sur 8 étages on y trouve des milliers de références. En plus des mangas, pour hommes ou pour femmes ou des costumes pour les envies de cosplay et une foule d’autres choses, un étage complet est dédié aux jeux vidéos d’occasion et deux autres niveaux sont consacrés aux jeux de cartes à collectionner et aux figurines et objets collectors. De quoi y laisser ses économies, mais quand on aime on ne compte pas !